Une petite promenade dans la rue Paradis suffit à effacer les idées reçues comme quoi Marseille est une ville populaire…
C'est la plus longue rue de l'hyper-centre de Marseille qui relie la Canebière à l'avenue du Prado, elle est considérée comme un espace de luxe par l'ensemble des Marseillais, un symbole de réussite sociale. Elle s'étale sur les 1er, 6ème et 8ème arrondissements de la cité doit son nom au prieuré St Pierre de paradis érigé au XIème siècle ainsi qu'à l'église Sainte Marie du Paradis construite en 1213.
C'est un lieu privilégié pour le shopping avec ses galeries d'art, instituts de beauté et boutiques de luxe.
Certains numéros de la rue Paradis sont plus célèbres que d'autres et méritent donc le détour:
Le numéro 38 qui abritait autrefois l'épicerie Charles Meunier dans laquelle Stendhal entrera comme commis en 1805.
Le numéro 58 qui abrite un magnifique hôtel à la façade Louis XV, construit de 1728 à 1737 par Alexandre Louit commissaire principal de l'arsenal des galères, avant d'être cédé au banquier Pascal qui lui donnera son nom.
Le numéro 124 qui abrite l'église Saint Joseph, œuvre de l'architecte Pascal Coste, commandée par Monseigneur Mazenod en 1837.
Et enfin le 588, numéro imaginaire inventé par le réalisateur Henri Verneuil pour évoquer son enfance d'immigré arménien dans le Marseille des années 20, à travers son film « 588 Rue Paradis ». Ne recherchez pas ce numéro car la rue s'arrête au 576…
L'immobilier dans le 6ème arrondissement gagne ainsi largement ses lettres de noblesse, il ne va donc pas sans dire que les prix sont plutôt élevés.